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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 20:00

L'importance de la position du cavalier est tel qu'un maître de dressage moderne, Nuno Oliveira, affirmais que " seul le cavalier qui possède une bonne position peut obtenir d'un cheval un travail correct ". Il en est de l'équitation comme du reste, les mauvaises habitudes sont difficiles à corriger : il est donc essentiel d'acquérir les bons réflexes dès le début.

 

LA TENUE DES RENES :  

Tenir correctement ses rênes est essentiel au bon déroulement de la leçon et doit être un des premiers "bons réflexes" à acquérir. Les bras tombent librement, les avants-bras sont demi-ployés, les coudes au corps, sans raideur. Les poignets et les ongles se font face dans le prolongement des avants-bras, les pouces sont diriger vers l'avant. Le rôle du pouce qui maintient les rênes serrer à plat contre la deuxième phalange de l'index est très important pour la bonne tenue et le maintient des rênes. Il permet en effet de maintenir fermement les rênes ajuster à leurs bonne longueur pendant que les autres doigts, sont en mesure de gradué leurs effets et de garder un contact moelleux avec la bouche du cheval. Les mains ne doivent pas abandonner le contact, si léger soit-il. Celui-ci devient un soutiens voir un appuis égal et ferme lorsque le cheval porte son poids vers l'avant dans les allures vives. Au contraire, avec un cheval ramené, à l'encolure relevée, le contact est d'une extrême légèreté.

 

  la tenue des rênes

 

> Premiers réglages :

Se sentir à l'aise dans sa selle doit être le premier objectif du cavalier ! D'abord, ajuster la longueur des étriers et les chausser correctement. En général, les étriers déchaus

sés doivent arriver au niveau de la malléole interne de la cheville du cavalier. L'important est de s'assurer qu'il sont bien de même longueur. Pour chausser les étriers, rentrer la pointe du pied de l'extérieur vers l'intérieur.

chausser-les-etriers2.jpg

> Les erreur à éviter :

le cavalier ne doit pas tomber dans l'erreur d'une position artificielle et contractée.

 

LA MAUVAISE POSITION :

Le cavalier regarde le sol ou le cheval. Il a le coup rentré dans les épaules, le dos rond, les fesses trop en avant de la selle, les bras tendus et les mains sur le garrot, les mollets sont trop an arriere, les étriers chausser a fond, la pointe des pieds vers le bas. Il a les poignets cassés (c'est à dire qu'ils ne sont pas dans l'axe de l'avant-bras). Ses cuisses sont décollées de la selle, ses genoux sans contact, ses mollets et ses tallons serrent trop le chevalet les pointes de pieds sont tournées vers l'extérieur.

 

mauvaise-tenue-du-cavalier.jpg

 

LA BONNE POSITION :


Avant toute chose, le cavalier doit rechercher le naturel et la décontraction. Il ne doit pas être statique et figé dans sa selle. Le bas du corps est souple, le haut du corps reste vertical. Un peu comme si le cavalier était coupé en deux. Les jambes et le bassin épouses le rythme des mouvements du cheval, le buste reste immobile. Le cavalier regarde droit devant lui, la tête haute et les épaules basses et en arrière, le dos droit et tonique. Les coudes sont légèrement éloignés u corps, pliés de façon à ce que les avants-bras soient dans l'axe des rênes et les mains soient légèrement tournées vers l'extérieur, les poignets dans l'axe des bras. Les fesse posent naturellement dans la selle, les cuisses sont toniques et bien à plat, les genoux au contact de la selle sans être serrés et les mollets tombent naturellement au contact du cheval. Les étriers sont chaussés dans le bon sens, au tier du pied, les tallons sont bien descendus. 

 

la-bonne-position.jpg

 

> Rester en selle quoi qu'il arrive :

L'assiette est ce qui permet au cavaler de se tenir à cheval en toute circonstance, de ne jamais perdre le contact. Des exercices d'assouplissement correctifs sont recommandés pour faciliter la "mise en selle". Ces exercices s'effectuent à cheval, étriers déchausser et croisés sur la selle, au pas (puis au trot). S'ils sont effectuée dans le calme, le cheval collaborera volontiers ! Un bon moyen pour améliorer son assiette : monter de temps en temps à cru ! On peut également faire des exercices avant de commencer la reprise.

 

> Exercices :

Pour le haut du corps :   

Assouplissement du bas du dos > Flexions du buste en avant, puis en arrière. Attention à ne pas décoller les fesses de la selle et à ne pas remonter les genoux quand le corps revient en arrière. Surtout, veillez à ne pas vous accrocher aux rênes !

Coups de poing > Coups de poing vers l'avant, vers l'arrière, puis vers le haut.

Rotation du tronc > Bras à l'horizontale, paumes de mains vers le ciel, faire des ouvements rotatifs du corps (dans les deux sens) sans forcer.

Rotation des épaules > Dans un sens, puis dans l'autre, les mains sue les épaules.

Pour les jambes en places :

La marche > Mouvement des jambes de l'avant vers l'arrière, alternativement, comme si on faisait des grands pas.

Étirement des cuisses > Amener son talon sous la fesse avec la main (du même côté), sans se pencher. Faire descendre le genou vers le bas, dans le prolongement du corps. Lâcher et recommencer plusieurs fois de suite, des deux côtés.

 

LES AILES DU MOULIN :

> Bras tendus, faire de grands et de petits cercles, un bras après l'autre puis les deux en même temps, dans les deux sens.

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 19:17

Se mettre en selle... Ce geste n'est pas particulièrement compliqué, mais doit être effectué avec légèreté. Cela demande un peu de souplesse, afin de ne pas heurter le cheval.

 

se-mettre-en-selle.jpg

QUE FAIRE : 

Si le cheval bouge : demander à quelqu'un de le tenir.

Si le cavalier manque de souplesse : il faut rallonger l'étrier gauche de quelque trous (il le raccourcira une fois en selle) pour l'atteindre avec son pied gauche. Cela vaut mieux que de s'agripper lourdement à la selle en déstabilisant le cheval. Il peut aussi demander au moniteur de lui prendre la jambe et de le hisser comme un jockey.

Si le cavalier est âge et se sent un peu raide : il peut s'aider d'un montoir (plot, pierre...). Cette technique rend l'opération plus facile et moins fatiguante pour le cheval, qui déploie un effort musculaire important pour résiste au poids du cavalier se hissant du sol.

 

> Régler les étriers :

Si besoin, et si cela n'a pas déjà été fait au box, régler la longueur des étrivières par rapport a la longueur des jambes du cavalier. On peut prendre la longueur de son bras comme repère, elle correspond à peu près a la longueur de la jambe. On ajustera ensuite a cheval.

 

> Resangler :

Vérifier que la sangle est bien ajuster afin que la selle ne tourne pas lorsque le cavalier se met en selle. Attention toute fois à ne pas trop la serrer ! Veillez à bien dégarroter.

 

> Position au montoir :

Se placer à la hauteur de l'épaule gauche du cheval, dans le sens de la marche ou face à la croupe, peu importe. Le tout est de s'élever sans infliger un trop grand à-coup au dos du cheval. la main gauche tient les deux rênes légèrement tendu, de façon à empoigner le pommeau ou une poignée de crins, sans pour autant tirer sur la bouche du cheval.

 

> Le pied a l'étrier :

Engager le pied gauche dans l'étrier gauche, saisir le troussequin de la main droite. Là vous êtes en bonne voie...

 

> Ho hisse !

Se hisser vers le haut à l'aide d'une impulsion de la jambe droite au sol. Attention à ne pas enfoncer la pointe du pied gauche dans les côtes du cheval !

 

> S'aseoir :

Jeter la jambe droite par dessus la croupe, sans la heurter. S'asseoir doucement dans la selle, sans se laisser retomber lourdement. Respect et délicatesse, toujours... Enfin, chaussez l'étrier droit.

 

> Descendre de cheval :

On descend toujours du côté gauche. Déchaussez les deux étriers. Lancer la jambe droite par dessus la croupe en portant légèrement le poids du Corp vers l'avant, puis se laisser glisser à terre. Attention, à ne pas tirer brutalement sur les rênes.

 

PRET !

Une fois le cavalier bien assis, il règle d'une seule main la longueur de ses étriers. Avant de donner un ordre, il doit obtenir, doiture et immobilité de son cheval.

 

1- Descendre les étriers

2- Régler les étriers

3- Resangler

4- Rassembler les rênes

5- Mettre le pied à l'étrier

6- Prendre l'appel

7- Monter en selle

8- Passer la jambe

9- Bonne position assise

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:12

Prêt pour la leçon d'équitation ? Alors en route. Mais pour aller du box au manège, il faut respecter certaines règles de sécurité. Un cheval très grand et très fort, inutile de rivalisé avec lui sur ce point. Il faut donc être vigilant et tacher de ne pas se laissé surprendre.

amener son cheval au manège

Règle N°1 : Ne JAMAIS enrouler la longe ou les rênes autour de ses mains. En cas de gros problème, il faut pouvoir lâcher l'animal... Le cavalier marche a côté du cheval, au niveau de l'épaule gauche ou de l'encolure. Il tient les rênes avec la main droite, près de la bouche du cheval, le flot des rênes et la cravache dans la main gauche. Attention à ne pas tirer sur la bouche du cheval avec la main droite.

 

cheval-longer.jpg

> Entrer dans le manège :

Pour entrée dans le manège, le cavalier peut être a pied, ou déjà a cheval. Dans les deux cas, il doit demander l'autorisation de rentrée pour ne pas gêner un autre cheval qui travaillerait près de la porte. Les cavaliers déjà présents dans le manège indiqueront au nouvel arrivant si la voie est libre.

 

manege-avec-cavaliers.jpg

> Le manège :

Les manèges font en général (selon l'espace dont dispose le club) 40 ou 60 mètres de longe sur 20 mètres de large. Les lettres placés sur les côté servent de repère pour les figures de manège. Elles ne sont pas représentées sur le sol, le cavalier doit mémoriser leur emplacement virtuel.

manege-avec-lettres.jpg

> Comment ce placer ?

En entrant à pied dans le manège,on emprunte la piste à main gauche (la main du côté de l'intérieur du manège), le cheval étant ainsi encadré par le mur d'un côté, et par le cavalier de l'autre. Ensuite, les cavaliers viennent s'arrête côte à côte sur la ligne du milieu, perpendiculaire a la largeur du manège. Il est de règle de se placer ainsi avant de se mettre en selle (cela évite de se faire botter ) et de respecter certaines distances pour ne pas se gêner mutuellement.

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 11:42

On ne selle son cheval qu'après l'avoir pensé avec soin. Le tapis de la selle qui plisse, de la boue sécher qui irrite la peau au passage de sangle peuvent blesser l'animal ou le mettre de mauvaise humeur. Résultat, le cavalier à du mal à "conduire" sa monture et la séance se déroule sans plaisir ni pour l'un, ni pour l'autre... 

 

DSC01955.JPG(ci dessus moi avec mon cheval de concours Orion)

> Avant de seller

La selle et le filet de chaque cheval sont généralement entreposé dans une sellerie, chaque matériel étant réserver a un cheval précis. Lorsque l'on transporte le matériel, il faut veiller à ce qu'aucune pièce ne traîne par terre. On porte le filet sur son épaule, et la selle en appuyant le troussequin contre sa hanche, la main tenant le pommeau, la sangle et le  tapis ur le siège de la selle. Dans l'autre main, on porte la boite de pansage. Une fois à l'écurie, on pose la selle par terre. Mieux vaut éviter de la poser sur la porte du box, elle risquerait de tomber...

 

sellerie.jpg

 

METTRE LE FILET :

1filet

1- Se placer près de l'épaule gauche du cheval, passer les rênes par dessus l'encolure.Poser la têtière contre son front avec la main droite et présenté le mors entre ses lèvres, avec la main gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2filet

2- Pour inciter le cheval à ouvrir la bouche, glisser le pouce à la commissure des lèvres, contre la barre gauche (partie sans dents de la gencive). Glisser le mort, qui doit être propre, dans sa bouche, sans brusquerie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3filet

3- Glisser la têtière derrière les oreilles, puis dégager le toupet. Mettre de l'ordre dans les crins pour qu'ils ne restent pas coincés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4filet.jpg

4- Ajuster le filet : attention, la sous-gorge ne doit pas être trop serrée, on doit pouvoir passer un point entre la gorge du cheval et elle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5- Régler et boucler la muserolle, ajuster mais pas trop serrée, placé a deux doigts de l'apophyse zygomatique. Vérifier que les passants sont bien en place.

Penser a vérifier que tout est en ordre : les montants du filet réglé a la même longueur, le frontal, la muserolle, le mort qui doit être en contact sans tirer sur la commissure des lèvres

 

SELLER :

 

seller1.JPG1- Poser le tapis de façon à couvrir largement le garrot, donc en avant de sa place.

 

2- Placer l'amortisseur entre le tapis et la selle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

selle-de-cheval3- Placer la selle, également en avant de sa position normale. On fait ensuite glisser ensemble la selle et le tapis ver l'arrière a leur bonne place, pour lisser le poil dans le bon sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

degarrotter-un-cheval.jpg4- Veiller à dégarotter, c'est à dire dégager la partie du tapis qui recouvre le garrot et la remonter vers le haut, contre le pommeau. Libérer les crins qui peuvent être coincé entre le garrot et les tapis. Le garrot ainsi dégager ne risque pas de subir de frottements irritants. (cette partie très sensible ne doit jamais être blessée).

 

 

 

 

 

 

 

 

sangler-un-cheval.JPG5- Faire passer la sangle du coté droit au côté gauche, en la gardant bien à plat lors du passage sous le ventre. attention a ce que les boucles ne heurtent pas au passage les tendons des antérieurs. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SELLE OU FILET D'ABORD ?

Peu importe. Mais il est quand même préférable de mettre le filet en premier car le cheval ne doit JAMAIS rester seul dans son box avec l filet sans personne pour le surveiller.

 

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 10:53

Prendre son temps, ne pas effrayer le cheval, le rassurer sur nos intentions. Cela implique qu'il faut se débarrasse soit même de toute appréhensions, car le cheval sens physiquement la peur. Et l'on sait bien que la peur est communicative. Si le cheval est sur le défensive, tout ce complique. Alors de la douceur, d'accord, mais un peu d'assurance quand même... pour gagné son respect.

 

premier-contact.jpg

 

> Approcher le cheval dans son box

Le cheval est de nature craintive. Pas de précipitation donc, pour ne pas le surprendre, car dans l'espace réduit du box la fuite étant impossible, il pourrait s'affoler. Avant d'ouvrir la porte, il est préférable de le prévenir, en lui parlant, par exemple, et d'attendre qu'il tourne la tête. Cela permet de s'assurer de la position des oreilles et ainsi de se faire une idée de son humeur. De son côté, le cheval perçoit instinctivement l'état d'esprit du cavalier qui viens vers lui. Il sent tout de suite à qui il a affaire, on ne peut rien lui cacher. Plein de bonne volonté, en générale, le cheval s'adapte rapidement... Traditionnellement, on aborde un cheval sur sa gauche. C'est également de ce cotes que l'on monte à cheval, qu'on ajuste le harnachement... Cette coutume est héritée des usages militaires, à cause du sabre que les soldats portaient à gauche et qui les obligeaient à monter de ce côté.

 

aborder-un-cheval-au-box.jpg

 

> Approcher le cheval dans une stalle

Le cheval de stalle est attaché le plus souvent face au mur avec une longe et un licol. Il tourne le dos au visiteur, il n'y a pas de porte à ouvrir. Pour l'avertir lorsqu'on l'approche, la voix suffit généraement pour que e cheval s'écarte et laisse passer le cavalier par la gauche. Celui-ci peut alors lui tapoter doucement, mais fermement, la croupe puis, remonter jusqu'à la tête en lui caressant l'épaule au passage, puis l'encolure, la joue, le chanfrein toujours avec des gestes mesurés.

 

chevaux-dans-des-stalles.jpg

 

> Le licol et le noeud de longe

En stalle, le cheval porte un licol. Au box, l'usage est de lui en passer un avant de s'occuper de lui, cela permet de le guider lors des déplacements et de l'attacher. Une fois le licol passer, le cheval est prêt a sortir. attention a bien ouvrir la porte du box en grand pour éviter qu'il ne se cogne l hanche dedans en passant ! Le cavalier se place au niveau de l'épaule gauche du cheval en tenant le longe. Si le cheval est en stalle, il faut se placer face à l'épaule gauche, la main gauche tenant la longe près du licol, pour faire reculer le cheval en poussant l'épaule avec la main. Pour tout déplacement, on reste à gauche du cheval, au niveau de son épaule, la main droite tenant la longe près du licol (à une dizaine de centimètres de la bouche), la main gauche en tenant l'extrémité pour éviter qu'elle ne traîne par terre.

 

noeud-d-attache.jpg

 

> Attacher le cheval

Uns fois le cheval sorti, afin de s'occuper de lui plus tranquillement il faut l'attacher a l'aide des anneaux fixé dans le mur de l'écurie prévus à cet usage. On lui maintenant la tête haute en l'attachant pour éviter la prise de longe (le cheval se prend les pieds dans la longe)  et diminuer le risque que le cheval tire au renard. Le noeud d'attache doit pouvoir être défait rapidement en cas d'urgence. Lorsqu'un cheval difficile a l'attache refuse de se tenir tranquille, il est plus sur d'accrocher un bout de ficelle a l'anneau, puis la longe a la ficelle. Si le cheval tire violemment au renard, c'est la ficelle qui cassera, et non ses vertèbres. On peut aussi utiliser une longe élastique.

 

cheval qui tire au renard

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 20:11

La jambe et le pied du cheval sont particulièrement solicités lors de l'exercice. A chaque type de travaille demandé, il existe un matériel spécifique pour les protéger. Le garrot et le dos ont également fragile et exposés aux irritations. Alors, pour éviter des blessures à votre cheval, et pour son confort, mieux vaut prendre le temps de l'équiper correctement.

 

protections du cheval

> Protections des membres

Cloches

Un cheval peut marcher sur les postérieurs de celui qui le précède si les distances de sécurité ne sont pas respectées.Il arrive aussi qu'un cheval "se marche dessus" : on dit qu'il forge (il s'engage fortement et le sabot d'un membre postérieur vient heurter l'arrière de l'antérieur). A cheval qui forge, cloches obligatoires... Et de bonne qualité, c'est indispensable ! utilisées le plus souvent sur les membres antérieurs, elles protègent le sabot, la couronne et le glomes. Souvent en caoutchouc, elles peuvent être faites d'une seule pièce (cloches "fermés"). Se sont les plus efficaces, mais , pour le enfilées il faut, u peut de patience et beaucoup de savoir faire ! D'abord, les retournées : parties larges vers le haut, faire passer le pied du cheval a travers, tirer et, une fois en place, les rabattres a l'endroit. Pas facile. Aujourd'hui, les cloches dites "ouvertes" présentent un système de fermeture plus simple, sur le côté, similaire a celui des autres protections de membres.

cloches---guetres.jpg

Guêtres

> Les guêtres fermées, ou "complètes"recouvrent et protègent l'ensemble du canon et du boulet. La forme diffère pour les antérieurs et pour les postérieurs, il existe une guêtre gauche et une guêtre droite. Elles sont indispensable pour les cross des concours complets.

> Les guêtres ouvertes, ou "protège-tendons" laissent l'avant du canon découvert. Elles protègent surtout les tendons (situés sur la face arrière du canon) et le boulet.

Protège-boulets

Les protège-boulets protège l'intérieur des boulets des membres postérieurs.Velcro ou boucles les systèmes de fermetures, quelques soit le type de protections posées, doivent toujours êtres positionnées sur la face externe du membre, et les languettes dirigées "dans le sens du vent", c'est à dire vers l'arrière (c'est l'usage). Inutile de trop serrer, cela risquerais de couper la circulation sanguine. L'important est que la protection soit bien fixé et qu'elle ne frotte pas la peau, ce qui générerait des irritations.

 

proteges-boulets.jpg

 

PROTECTIONS DU GARROT ET DU DOS

Le garrot du cheval est une zone extrêmement sensible et fragile. Une blessure à cet endroit, même minime, peut rendre un cheval inadapté au travaille dans la mesure ou il ne peut pas supporter la selle. Pour protéger le garrot du frottement avec le pommeau de la selle, on peut utiliser un tapis, qui amorti le contact avec le dos du cheval (et qui protège le cuir de la sueur de l'animal). L'amortisseur, à poser entre la selle et le tapis, est une autre protection très efficace. C'est une sorte de tapis très épais. Il peut être en mousse on présenté sous la forme de "coussins"contenant un gel siliconé épousant parfaitement les formes du cheval.

 

LES BANDES DE TRAVAIL

Les bandes de travail, ou "bandes de polo", sont en coton ou en synthétique. Fines et élastiques, elles protègent les postérieurs et les antérieurs. Elles soutiennent les tendons et les articulations en cas de travaille intensif, ou d'une fragilité particulière du cheval. Pour la pose, enrouler les bandes et dérouler les autour du membre. Cette pose est délicate, les plis doivent impérativement être éviter car ils entraînes des lésions de membre. Au début demandé l'assistance d'un cavalier expérimenté.

 

bandes-de-repos.jpeg

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 13:22

 

Au tout début de l'équitation, les cavaliers utilisais de simple colliers passé autour du cou du cheval pour le diriger. Puis ils ont inventer un système plus efficace : le mors, pièce de métal placé dans la bouche du cheval, maintenu par un harnais (ensemble de lanières de cuir appelé filet) passé sur la tête de l'animal et que le cavalier contrôle grâce à deux lanières de cuir (les rênes).

 

 

 filet-normal.jpg

 

> Le filet

Le filet est une des pièces maîtresse du harnachement. Sa manipulation peut paraître un peut compliquée au début, car il comporte plusieurs lanières de cuir, Quel cavalier débutant ne s'est pas empêtré dans l'imbroglio des enrênements avant d'avoir "pris le coup"? Mais avec un peut de pratique et, toujours, un calme inébranlable, "habillé" son cheval devient un jeu d'enfant...

 

> Les mors

Le mors agit, avec plus ou moins de sévérité, c'est à dire de contrainte sur les parties sensible de la bouche du cheval : les barres(parties des gencives dépourvues de dents), la commissure des lèvres, la langue, le palais. les parties principales du mors sont le canon (droit ou brisé, situé dans la bouche du cheval), les anneaux (où s'accrochent les montants du filet et les rênes) et, éventuellement, les branches. Plus les canon sont gros, plus l'action du mors est douce pour le cheval. Il existe plusieurs sortes de mors, se distinguant par leur forme. Ils sont le plus souvent en acier ou en inox. Certains sont en cuivre et entraînent d'intense salivation (voulue), d'autres sont en caoutchouc (ou synthétique) pour les chevaux a la bouche sensible.

mors et filets

(ci-dessus, enrênement sévère, la bride entraîne une attitude de soumission chez le cheval, avec une nuque haute et fléchie.)

hackamore.jpg

LE HACKAMORE (ci-dessus)

Le hackamore est une bride qui ne contient "d'acier" dans la bouche du cheval. On pourrait en déduire que son action est douce. En réalité, elle est très sévère : les rênes sont attachées à deux branches reliées à la muserolle. Toute traction du cavalier sur les rênes agis sur le chanfrein de l'animal. A manier avec précaution donc. (Bien qu'assez rare en terrain de concours, le hackamore est utilisé en compétition par les cavaliers s'ils le juge adapté a leur monture.)

 

mors de filet verdun

 

MORS DE FILET VERDUN (ci-dessus) : L'un des modèles les plus communs.sa conception permet d'éviter les blessures à le commissures des lèvres.

 

mors-a-olives.jpg

 

MORS DE FILET CHABTILLY, OU A OLIVES (ci-dessus) : Brisé, à gros canons, il convient à un cavalier débutant et aux jeunes chevaux peu expérimentés.

 

mors-de-filet-a-aiguilles.jpg

 

MORS DE FILETS A AIGUILLES (ci-dessus) : Maintenu bien en place dans la bouche du cheval grâce aux "aiguilles", ce mors permet d'avoir une action de main précise.

 

mors-pelham.jpg

 

MORS PELHAM (ci-dessus) : Droit ou brisé, il est assez sévère et peut être utilisé sur par des jeunes cavaliers sur des chevaux un peu "chauds". Pour des cavaliers plus expérimentés ce mors peut être utilisé avec deux paires de rênes (l'une relié à l'anneau qui est situé en bas des branches et l'autre dans l'anneau du milieu des branches). Il comporte une gourmette (petite chaîne passant derrière le menton du cheval et reliant le deux branches du mors). Il faut veiller à ne pas trop le serrer : elle doit arrivée au contact de la peau du cheval quand les branches du mors font un angle de 45° avec l'axe de la bouche du cheval.

 

CHOIX DU MORS : Le choix du mors se fait en fonction du caractère et de la sensibilité des chevaux, ainsi que le niveau du cavalier. Toute traction sur la bouche de l'animal est douloureuse. Une embouchure sévère ou mal employée, une main dure peuvent blesser le chevalet provoquer des réactions inverse au résultat attendu. Il est préférable qu'un cavalier débutant, parfois maladroit par manque d'expérience, utilise un mors doux (brisé, à gros canons), qui afflige une action limité sur la bouche du cheval.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 11:41

Si elle ne transforme pas un cheval inconfortable en "fauteuil", une bonne selle améliore souvent les sensations du cavalier. Et le fait d'avoir la sienne propre, parfaitement adaptée à sa taille, est souvent un gage supplémentaire de plaisir. Mais attention : une selle doit avant tout convenir au cheval pour ne pas blesser son garrot ou son dos. elle doit aussi répondre à des critères spécifiques en fonction de la discipline pratiquée.

 

selle-en-cuir-mixte.jpg

 

QUELLE MATIERE ? 

La matière traditionnellement utilisée est le cuir, qui nécessite un entretien régulier au savon glycériné. Une bonne selle en cuir, bien entretenue, peut accompagner le cavalier pendant toute sa carrière. Il existe également des selles en matière synthétique. Légères et faciles d'entretien, elles peuvent constituées un bon investissement lors du premier achat.

 

L'ACHAT DE LA SELLE

Juste après son achat, une selle flambante neuve est souvent inconfortable. Il faut prendre le temps de la "casser", c'est à dire de l'utilisée jusqu'à ce qu'elle épouse les formes du cavalier.

 

LES ETRIERS ET LES ETRIVIERES

Détachables, les étriers sont relier a la selle par des étrivières, lanières de cuir fixées sous le petit quartier.

 

selle-synthetique.jpg

 

La taille d'une selle se mesure en pouces (1 pouce=2,4cm), du bout du troussequin jusqu'au pommeau.Elle doit aussi mentionnée l'ouverture de garrot (en centimètres). Dans les clubs, l'usage est que chaque cheval ai sa propre selle : les chevaux ont chacun leurs morphologie, leur selle doit être parfaitement adaptée pour ne pas risquer les blessures (dues a des points de compression, des frottement...). Si on souhaite acheter sa propre selle, après l'avoir essayée soit-même dans le magasin, l'idéale est de l'essayer sur le cheval pour vérifier qu'elle lui est bien adaptée.

 

DIFFERENT TYPES DE SELLES

 

la selle mixteLA SELLE MIXTE

Elle permet de pratiquer toutes les disciplines, c'est la selle des club par excellence.

 

la-selles-de-dressage.jpgLA SELLE DE DRESSAGE

Les quartiers long et verticaux  favorisent la descentes des jambes du cavalier, indispensable es dressage, discipline pratiquée assis et avec des étriers assez longs.

 

la-selle-d-obstacle.jpgLA SELLE D'OBSTACLE

Ses quartiers sont adaptés au fléchissement des genoux d'un cavalier chaussé court. a l'avant des quartiers, on peut parfois trouver des taquets (et / ou des matelassures), renforts sur lesquels la jambe du cavalier peut s'appuyer.

 

la-selle-de-randonnee.jpgLA SELLE DE RANDONNEE

Elle offre au cavalier une position confortable pour se tenir en selle sur de longues distances, avec un maximum de sécurité et un minimum de fatigue.

 

la-selle-western.jpgLA SELLE WESTERN

Large et assez épaisse, elle est lourde, mais son poids est réparti sur la plus grande surface possible pour que le cheval ne subisse pas l'inconfort. Elle n'est pas adaptée à un cheval trop frêle.

 

la selle d'amazoneLA SELLE D'AMAZONE

Deux fourches sont placées sur son côté gauche. Il n'est pas aisé de se procurer une selle d'amazone de nos jours. Mais le recent nouveau de la discipline incite les selliers a devellopper ce matériel...

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 11:05

Quelques règles doivent être respectées en toutes circonstances, et doivent devenir aussi naturelles que de simple réflexes.

 

plan.pngLES COMMENDEMENTS DE LA VIE AU CLUB

> Le matériel d'écurie (pelles, fourches, râteaux, balais) doit être soigneusement rangé.

> Une écurie doit être bien aérée.

> Ne jamais laisser une porte de box ouverte si l'on doit s'en éloignée. Un cheval pourrait s'échapper.

> Une fois votre cheval sortis bien refermer la porte.

> Veillez toujours attacher les portes ou les volets extérieurs qui peuvent claquer en ces de coup de vent.

> Dans l'enceinte du club, le cheval doit être promener en licol et en longe, ou avec un filet, pour mieux le contrôler. En cas de doute, il ne faut jamais hésiter à demander conseil aux responsable des écuries, à l'enseignant ou à un cavalier plus expérimenté : ils sauront indiquer la marche à suivre.

 

INCENDIE : LE RISQUE MAJEUR

l'environnement du cheval comportent de nombreux matériaux inflammables (paille, bois...), et le risque d'incendie est très élevé. Quelques précautions élémentaires, doivent être respectes scrupuleusement...

> Ne jamais fumer dans l'écurie.

> Veiller à la présence et au bon fonctionnement des extincteurs.

> Affiché le numéro de téléphone des pompiers et les consignes en cas d'incendie.

> La paille et le foin doivent être stockés dans un bâtiment spécial ou dans un endroit séparé, et non disperses dans l'écurie.

> L'ouverture des portes des box doit être d'un maniement facile.

 

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 10:45

Presque tout le monde peut monter à cheval, mais bien monter est plus difficile qu'il n'y paraît. Cela s'apprend, plus ou moins facilement selon les dons et les envies de chacun. Nous avons bien affaire à un sport à part entière, qui fait fonctionner les muscles dont on ne supposait même pas l'existence ! Et toute séance de sport commence par un bon échauffement. Il est donc primordial que les débutants soient encadrés par des enseignants compétents, qui corrigerons toutes mauvaise position et préviendront toutes mauvaises habitude.

 

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Un cavalier débutant ou un cavalier confirmé se remettant en selle après une longue période d'arrêt, se sent éreinté lorsqu'il descend de cheval et courbatu le lendemain. Aucun doute, de sport sollicite des muscles qui ne sont pas habitués à travailler au quotidien. l'une des spécifites de l'équitation est qu'elle demande un "rajustement postural" permanent : à cheval, pour ne pas tombé, le cavalier doit s'adapter aux mouvements de sa monture et sens cesse ajuster sa position, faisant fonctionner tout les muscles de sont corps, de manière plus ou moins intense selon si le cheval effectue des mouvements doux ou déstabilisant.

 

> S'échauffer avant de monter

Aller chercher son matériel à la sellerie, panser et préparer son poney ou son cheval représente un petit exercice physique, mais n'assure pas une assez bonne séance d'échauffement ! Il est bon de réaliser en plus quelques exercices.

 

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> De bonnes jambes

Les muscles adducteurs (sur la face interne des cuisses) et ischio-jambiers (arrière es cuisses) sont sollicités par la position à califourchon : se maintenir en selle requiert décontraction et équilibre, mais aussi tonicités des jambes.

 

> Pour des abdominaux et un dos solides

L'équitation muscle les abdominaux, les épaules mais aussi l'ensemble du dos (en dessous et au dessus de la taille). Contrairement aux idées reçues, la pratique de ce sport peut être bénéfique pour le dos : par le travail musculaire qu'elle représente, l'équitation peut même renforcer les séances de kinésithérapie pour la correction des pathologies moyennes (certaines scolioses, par exemple) , à condition de ne pas faire n'importe quoi et  d'avoir à faire à un enseignant compétent. Naturellement dans le cas de pathologies lourdes et aiguës l'équitation est fortement déconseillée.

 

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> Et le mental dans tout ça ?

Le cavalier débutant peut se tenir intimider par la perspective de la leçon. Cela s'explique par la conscience d'un certain danger et le manque de technique pour y faire face.L'appréhension s'atténue avec l'expérience, de la connaissance de l'animal, de la technique équestre et, surtout, avec l'apprentissage des sensations ressenties à cheval. Le cavalier doit se sentir en confiance avec son enseignant et avec le cheval qui lui est attribué. Il est toujours préférable de bénéficier de bonnes explications techniques avants de se mettre en selle,même si l'apprentissage des sensation s'effectue à cheval. L'idéal, pour effacer toutes appréhension, est de prendre les deux ou trois premières leçons sur un cheval tenu en longe sur un tapis de voltige, lors de séance sans rênes. Ce tapis est muni de poignets que le cavalier peut lâcher et reprendre quand il veut. Il est alors en contact direct avec le dos du cheval. Les rênes seront ajoutées ensuite pour lui permettre de sentir la bouche du cheval, là encore sans avoir à se soucier de le diriger ou de le ralentir.Ainsi soulager de la nécessité de contrôler sa monture, le débutant peut alors, aux trois allures se concentrer sur les sensations, les analyser, et les intégrer.

 

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> Quelques conseils

> Bien respirer : Pendant un effort beaucoup de gens arrêtent de respirer. Au contraire il faut continuer à alimenter l'organisme en oxygène et ne pas se crisper. A cheval, ce comportement "d'apnée" est très répandu. On l'observe particulièrement chez le débutant qui, lors de ses premiers pas au trot ou au galop, se concentre sur le moyen de conserver son équilibre, ou bien chez les cavaliers d'obstacles qui "oublient" de respirer pendant les parcours.

> Après la reprise, les étirements musculaires permettront d'atténuer les courbatures et de récupérer plus facilement.

> Contre les crampes : Il faut boire régulièrement. Elles peuvent être aussi dues à un manque de magnésium. Si elles sont trop fréquentes, consulter un médecin.

> La pratique de sports complémentaire est conseillée : la natation (particulièrement le dos crawlé est excellent pour le dos), le vélo. On peur aussi envisager des exercices régulier en salles sur des machine pour les adducteurs.

 

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EXERCICES D'ÉCHAUFFEMENT

Pour les adducteurs :

> L'exercice se fait à deux : assis face à face, chacun sur une chaise, l'un des deux empêche l'autre de fermer les genoux.

> Pas chassés pour faire travailler les adducteurs.

Pour assouplir les épaules :

rotation des épaules et des bras.

Pour renforcer les cuisses :

flexion des jambes.

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