Santé

Qu'il soit au pré ou à l'écurie, le cheval à besoin et mérite une attention quotidienne. Il ne suffit pas d'être son propriétaire ou son cavalier, il faut lui assurer des soins attentifs savoir l'observer.

> Un cheval en bonne santé

Un cheval en bonne santé à le poil brillant et fournis, l'oeil vif, les naseaux secs, il  s'intéresse à ce qui se passe, et mange à bon appétit. Mais si son attitude est triste, s'il garde la tête basse, se tient au fond de son box (sauf s'il somnole), si son poils est sec et terne, s'il boude sa ration, il faut chercher la cause de cette baisse de régime...

> A surveiller...

> L'appareil digestif : L'appétit, l'état de dentition, l'aspect des crottins (bien formé, fermes, brillant, peu odorant, dix à vingt par jour, indice d'un cheval en forme. Si les crottins sont boueux ou trop sec, le cheval a un problème...).

> L'appareil respiratoire : une toux, un écoulement anormal aux naseaux, un essoufflement injustifié.

> L'appareil locomoteur : 500 kilos, c'est lourd ! Les pieds doivent être particulièrement surveilles. Il faut savoir déceler une boiterie, une douleur dorsale ou autre...

> L'état de la peau : lésions, coups,...

> Santé, bien-être et comportement

Le physique et le mental son étroitement lié chez le cheval. Des problèmes de santé récurrent, une gène locomotrice peuvent entraîner un "mauvaise volonté", voire une rétivité au travail. Les symptômes d'un problème de santé sont parfois difficiles à analyser. Au moindre doute, il est préférable d'appeler le veto., qui comencera par chercher un éventuelle cause physique à des problèmes comportementaux.

RESPECTER SON SOMMEIL

Les chevaux dorment très peu. Le sommeil profond dur environ 3h au total sur 24h, par période de 10min pendant lequel le cheval se couche "en vache" (c'est à dire posé sur son ventre) ou s'allonge sur le côté. Le plus souvent, il somnole debout, au repos, un postérieur légèrement fléchis.

> L'alimentation

Le cheval à un seul estomac (on dit que c'est un herbivore monogastrique), à la différence des ruminants. Dans la nature, il passe 14 à 16 heures à manger de l'herbe, plus ou moins riche selon la saison. Cette activité répond à un besoin à la fois physiologique et psychologique : Le cheval mange aussi pour se nourrir mais aussi pour s'occuper. Lorsque les chevaux vivent au box, leurs mode d'alimentation est complètement différent.Le temps qu'il passe à manger est nettement réduit, les aliments fournis sont ingérés beaucoup plus vite. Les fourrages sont alors essentiels pour garantir le temps de grignotage dont il a besoin. En plus des fourrages, leur alimentation comporte des céréales - sans oublier l'eau.

                                                                                     

L'eau

Les chevaux doivent toujours avoir de l'eau à leur disposition. Ils boivent au moins 40 litres par jour. En entrant dans un box, le premier réflexe du cavalier est de vérifier que le seau est remplis d'eau propre, ou que l'abreuvoir automatique fonctionne.

Les fourrages

Les deux types de fourrages les plus fréquents sont la paille et le foin. avec des valeurs nutricible variables souvent faibles. La paille est de la tige de céréales : blé ou orge. Comme elle sert de litière, les chevaux en ont a volonté. certains ont tendance à en manger trop, ce qui peut entraîner des problème de colique ou de constipation.

Le foin est l'herbe de la prairie sue l'on a laisser pousser, puis faucher au début de l'été,  séchée et mise en ballot. Un bon foin a une bonne odeur, il est assez vert, avec des fibres longues, sans poussière.

Les céréales

On peut donner de l'orge (mais aussi de l'avoine) entière ou aplatie, en portion variable selon les individus. Le plus souvent, on utilisent des aliments industriels, des granulés et des floconnes, qui contiennent des céréales. On donnent 5 à 10 kilos (7 à 10 litres) de granulés par jours en moyenne - ration à pondéré en fonction du cheval et de son exercice. Une règle générale à retenir : il ne faut jamais modifier une ration brutalement.

> Pathologie digestive : le cas des "colique"

Le systéme digestif des chevaux est très fragile. d'une part, parce que leur mode d'alimentation est très différent de leur conditions naturelles, d'autre part, parce que leur tube digestif (intestin grêle et gros intestin) est assez mobile es cavité abdominale, d'où un risque de torsion et de déplacement. Cette fragilité peut provoquer un cercle vicieux, la douleur provoquant des spasmes, qui aggravent la douleur...

Leurs symptômes

on dit qu' un cheval "est en colique" ou "a des coliques" lorsqu'il exprime différent signes de douleur abdominale : il a l'air inquiet, regarde ses flanc, gratte le sol (son box est "retourné"), se couche, se relève, se roule, souffle... La douleur peut être aiguë ou sourde, continue en évoluant par crises de entrecoupées par des périodes de calme. Par mis de multiples causes, les parasites et la constipation (souvent par consommation excessive de paille) sont les plus fréquentes. La rapidité du diagnostic permet d'agir vite et, grâce à quelques mesures simples, de prévenir une aggravation parfois mortelle.

Que faire ?

Le premier réflexe doit être d' empêcher le cheval de manger, car toute indigestion d'aliments aggraver le processus. Un "panier" sous son nez, accrocher à son licol, l'empêchera de manger, mais non de boire. En attendant le vétérinaire, tenter de calmer la douleur. Faire marcher le cheval peut le décontracter, mais il ne faut pas insister s'il refuse. Un professionnel de l'écurie peut lui administre une injection d' antispasmodique.

Parasitisme digestif et vermifuge

Tout les chevaux sont parasités, plus ou moin celon leurs conditions de vie, et souvent de façon innapparente. ils se contaminent par léchage et ingestion, particulièrement lorsqu'ils vont au pré. Les vers parasites du tube digestifs provoquent des coliques, fatigue, anémie, mauvaise digestion, amaigrissement, atteinte de divers organes... Les vermifuges, administrés par voie orale, sont d'une efficacité variable et généralement actif sur les vers adultes, mais moins sur les larves et les oeufs. Il est donc important de traiter les chevaux fréquemment et régulièrement.

> Appareil respiratoire

Pour être apte au travail, un cheval doit avoir un appareil respiratoire en bon état. Les poumons, très volumineux, offrent une surface d'échange très importante : les échanges gazeux se font tout au bout des ramifications terminales, bronchioles et alvéoles pulmonaires. On distingues des infections respiratoires de type affectueux et des affections de type inflammatoire chronique.

POINT A PRIVILEGIER POUR UN ENVIRONEMENT RESPIRATOIRE "HORS POUSSIERE"

> Une bonne ventilation du box est essentiel : l'air doit être renouvelé et de cheval doit pouvoir mettre la tête dehors.

> Lors du  renouvellement de la litière, il faut éviter de trop secouer la paille pour ne pas diffuser un excès de poussière. On peut aussi choisir une litière de copeaux de bois, de fibres de lin...

> Éviter le foin trop poussiéreux, le mouiller ou le rincer avant distribution. Il existe aussi des foins dépoussiérés.

> Les chevaux sensibles doivent être dehors le plus souvent possible : l'idéal est de les lâcher au paddock (terrain d'échauffement au d'entraînement des concurrents avant une épreuve), de les faire virer au pré ou de les emmener souvent en balade.

> Pour le travail, il faut éviter les carrière de sable ou les manège trop poussiéreux par temps sec ou par manque d'arrosage.

Des infections respiratoires de type infectieux

Plusieurs bactéries ou virus peuvent en être la cause et atteindre l'appareil respiratoire à différent niveaux : la gourme, par exemple, comparable à une angine, provoque parfois des abcès dans la région de la gorge. L'observation des symptômes est primordiale : la toux, l'abattement, le jetage, l'isolement doivent alerter.

LES VACCINS CHEZ LES CHEVAUX

Il existe peu de vaccin chez les chevaux. Leur utilisation varie en fonction des maladies mais aussi des pays et de leur législation. On commence à vacciner les poulains à l'âge de 4 à 6 mois. Les vaccins sont reportés et certifiés par le vétérinaire dans le livret du cheval. Les vaccins obligatoires et généralement pratiqués sont :

> Les vaccins contre les virus respiratoires : grippe équine et rhinopneumonie ;

> Le vaccin contre le tétanos ;

> Le vaccin contre la rage (tend à disparaître en fonction de l'évolution de cette maladie).

Inflammation pulmonaire chronique : "l'asthme" du cheval

Les toutes petites bronche terminal des poumons du cheval (appelées bronchioles) sont particulièrement longues et fines, et sujettes au développement d'une inflammation. Cette particularité anatomique explique la prédisposition des chevaux à développer une pathologie proche de l'asthme chez l'homme. On considère que près d'un cheval sur deux y est sujet.Son environement joue un rôle essentiel, notamment l'air ambiant et la quantité de poussière. Lorsque cette inflammation se développe et s'installe, provoquant une toux chronique et une atteinte des capacités respiratoires, on parle d'emphysème pulmonaire chronique. Un examen vétérinaire permet de mettre en place des soins ou des traitements de fond : de nombreux produits peuvent éviter l'agravation.

LE JETAGE

Le jetage est l'écoulement nasal du cheval, normalement de faible quantités de translucide. S'il est important ou opaque, voir purulent, le premier reflexe doit être de faire prendre la température par un professionnel : elle ne doit pas excéder 38°C au repos.

> Appareil locomoteur et boiterie chez le cheval

La bonne santé de l'appareil locomoteur est essentiel pour permettre au cheval de supporter son poids, plus celui du cavalier... Un problème de comportement peuvent être lié à une douleur locomotrice.Au moindre doute, il faut faire réaliser par un vétérinaire un examen orthopédique qui permettra de diagnostiquer le problème et de le traiter.

Savoir observer une boiterie

Si certaines boiteries sont bien visible, provoquant une démarche bancale, d'autre sont nettement plus difficile à détecter : douleurs dorsales, douleur symétrique des deux pieds antérieurs...Le cavalier amateur pourra exercer son oeil sur les plus visibles. Par exemples, une dissymétrie pourra être plus facilement repérée au trot plutôt qu'à une autre allure, car le trot est une allure symétrique.

Les tendinites

Fréquentes dans certaines disciplines comme les courses de galop, les tendinites sont des inflammations et déchirures des fibres composant les tendons, de degrés de gravité variables. De nombreux traitements existent, du simple repos parfois associer à des soins, jusqu'au traitement chirurgical.

QUE FAIRE EN CAS DE BOITERIE AIGUË ?

Si le cheval est en suppression d'appui, c'est à dire qu'il ne pose pas trois membres au sol...

> Ne pas s'affoler, la boiterie peut être spectaculaire sans être très grave. Certains abcès des pieds bénins peuvent mettre le cheval "sur trois pattes". > Si la boiterie est due à un accident, calmer le cheval, ne pas se déplacer immédiatement. Des douleurs aiguë de contusion peuvent rétrocéder rapidement.

> Mettre une bande de repos à l'autre membre pour le soulager du phénomène de surcharge.

> Appeler le vétérinaire et attendre son examen avant tout remise à l'exercice.

> Si le cheval doit être déplacer, Limiter au maximum le trajet et bien l'encadrer (une personne devant à la tête marchant à reculons et une personne derrière) pour lui faire décomposer chaque pas et l'empêcher d'aller vite.

TENDINITE DU TENDON FLECHISSEUR SUPERFICIEL A MI-CANON

MOLETTE

 > Les boiteries de pied

Les bboiteries ayan pour origine un coup de pied sont très variées. Elles peuvent avoir une origine osseuse, articulaire, tendineuse, ligamentaire, être dues à une contusion, à des hématomes, des abcès, des problèmes de corne fendue ou de sole trop fine... impossible donc de toutes les décrire, nous nous limiterons à trois exemples souvent rencontrés.

Le faux terme de "maladie naviculaire"

Ce terme, à torrent encore très usité, regroupe en fait huit formes d'affection orthopédique intéressant la région de l'os naviculaire, à l'arrière de la troisième phalange. Parmis ces différentes formes (articulaires, osseuses, ligamentaire, tendineuse...) certaines sont bénignes, d'autres peuvent affecter gravement la carrière sportive du cheval. On traite souvent ces affections par une ferrure spécifique.

Cas des "bleîmes" et "abcès du pieds"

Une "bleîmes" est une contusion de la sole provoquant un hématome, suite à un coup (le cheval marche sur un caillou ou tape fort sur une barre d'obstacle..). Elle peut s'infecter et évoluer en abcès. Le maréchal ferrant pourra farce une incision pour drainer et administrer les soins adaptés.

Les "pieds congestifs"

Une congestion de tissus dans les pieds peut avoir de multiples causes. Il faut imaginer alors que le pied du cheval gonfle à l'intérieur du sabot, mis qu'il ne peut pas enlever ses chaussures (en l'occurrence se sabots) pour se soulager ! Lorsque le vétérinaire aura déterminer la cause de l congestion, il pourra adopter une ferriere confortable et amortissant, et des soins appropriés.